Victoria Stone's After Story

Trois ans ont passés. La Reine Victoria a quitté son Angleterre Natale pour se réfugier en France, tandis que la milice a fait main basse sur beaucoup de porteurs de pierres. Jack l'éventreur cours toujours... Comment vivrez-vous cette nouvelle aventure ?
 
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Deux heures à tuer

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François De Vallruis

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MessageSujet: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbLun 30 Jan - 15:49

    ♫♪ « Sinne Fianna Fáil
    A tá faoi gheall ag Éirinn
    Buíon dár slua
    Thar toinn do ráinig chugainn,
    Faoi mhóid bheith saor
    Sean tír ár sinsear feasta
    Ní fhágfar faoin tíorán ná faoin tráill
    Anocht a théam sa bhearna baoil
    Le gean ar Ghaeil chun báis nó saoil
    Le gunna scréach faoi lámhach na bpiléar
    Seo libh canadh' Amhrán na bhFiann. » ♫♪

    Eliez chantant à tue-tête le champ de sa patrie. Il n’avait que faire d’être en Angleterre, terre où les Irlandais étaient tant haïs à cause des nombreux attentats qu’ils avaient commis ; il était noble ici, et donc respecté, peu importe son comportement. Et de plus, il était seul, ce qui pouvait également expliquer sa présence. Mais cette liberté ne serait que de courte durée ; en effet, il avait été convié à une fête, où se trouverait bon nombre de nobles et personnalités hauts placées. Et il devrait alors laisser la place à François, qui était le mieux placé pour les représenter lors de grands rassemblements. Eliez était trop impulsif pour qu’il se permette d’être en contact avec de nombreuses personnes, et ne sortait que lorsqu’il était seul.
    Il sortit une montre à gousset de sa poche, et se rendit compte qu’il était en avance de deux bonnes heures ; fichue impatience, qui ne pouvait que le faire partir plus vite, le faisant espérer qu’une fois sur place, le temps irait plus vite. Mais non, bien au contraire. Un sablier ne s’écoulait pas plus vite lorsqu’il arrivait au lieu du rendez-vous, et il semblait même ralentir, afin de faire ressentir à l’impatient chaque seconde.
    Il arriva tout de même devant la lourde porte de bois où la fête avait été programmée. Il était très mal vu d’arriver trop en avance, et il était bon d’arriver un peu en retard. De plus, François, et surtout Raphael étaient très attendus de la gent féminine, et il fallait créer le besoin, arriver en retard. Eliez n’y parvenait pas, c’était au-dessus de ses forces. Posté devant la porte, il attendait. Et il attendrait bien longtemps, parce que deux heures étaient composées de cent vingt minutes, et de sept mille deux cents secondes. L’éternité, pour un homme pressé.

    Fort heureusement, Eliez aperçut un petit café, dans la rue juste en face. On ne pouvait pas dire qu’il ne payait pas de mine, car il se trouvait tout de même dans les quartiers riches, mais la façade était fort simple et dénuée de toute décoration extérieure. Devant entrer dans un lieu public, il dut à contrecœur laisser la place à son homologue beau parleur et aimé des gens, François.

    François, prenant le contrôle, commença par afficher un sourire sur son visage. Il entra dans le café, fier, et ne fit aucun effort pour paraître discret. À l’intérieur, le café avait une toute autre apparence que de l’extérieur. Une salle incroyablement éclairée, tant par l’éclairage naturel baignant le sol via une grande coupole en verre invisible de l’extérieur, que par les dizaines de bougies et candélabres se consumant là. De grandes colonnes, de style Corinthien, soutenaient la base de la coupole, soutenant par des articulations en fer forgé de larges vases desquels s’écoulaient des cascades de fleurs blanches.

    La salle n’était peuplée que de quelques personnes, un couple de jeunes nobles, un vieil homme fumant le cigare dans un fauteuil, un jeune lisant le journal et le serveur. François, arborant toujours son grand sourire, s’assit loin des autres, prit un des journaux laissés à l’attention de tous, et attendit le serveur. Lorsque ce dernier vint, il utilisa sa voix la plus mielleuse possible.

    « Bonjour, jeune homme. Auriez-vous l’amabilité de bien vouloir m’apporter un thé ? Du Earl Grey, je vous prie ».

    Cette sorte de thé, bien que récente, avait très rapidement réussi à devenir très populaire parmi les buveurs de thé, soit la quasi majorité des nobles anglais. Et François, bien que français, reconnaissait la supériorité de ce thé face aux autres. D’ailleurs, le principal commerçant vendant de l’Earl Grey n’était-il pas et n’est-il toujours pas le fournisseur officiel de sa Majesté la Reine ?

    Puis il ouvrit le journal. En première page, une interview du Chef de la Milice contre les Pierres pour les Sans Pierres ou MPSP, Ruyard Foster, dit Faust. François était heureux qu’un homme s’attelle à détruire toutes les autres formes de pouvoir autres que les siennes. Car n’était-il pas le seul à avoir le droit de posséder le pouvoir ?...


Dernière édition par François De Vallruis le Mar 31 Jan - 16:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbMar 31 Jan - 12:56

Cent quatre, cent cinq, cent six, cent sept...
Compter est amusant, ça dépend ce que l'on compte, si c'est le nombre de billets que notre grand mère nous à offert pour Noël là c'est pas mal, par contre si c'est le nombre de compte-rendu à rendre pour le lendemain c'est plus énervant. Ici ce qui est sujet à l'attention d'un étrange individu est le nombre de pavés sur le bord d'un trottoir.
Bon d'accord vous voyez où je veux en venir, il s'agit là de la mise en scène de Calnipus ancien noble devenu un.. un... il n'y a pas vraiment de mot pour qualifier Monsieur le Knucker. Il faudrait en effet un mot qui résume, psychopate, pervers, fou, débile mentale, violeur, assassin, etc...
Cent trente et un, cent trente deux, cent trente trois... *BING*
Situation initiale, maintenant voilà l'élément perturbateur qui vient. Vous l'aurez compris le "bing" veut dire qu'il s'est passé quelque chose, cette chose est la situation typique du gugusse qui se prend un poteau. Bon voilà nous on rigole et le gugusse se frotte le front mais ensuite notre gugusse à nous n'est pas un gugusse quelconque. Le fou lève les yeux jusqu'à la lumière éblouïssante avec un regard furieux. Il crit, cela ressemble plus à un grognement qu'autre chose et le voilà qui prend un caillou et le lance sur la bougie qui éteint alors la flamme et plonge le bout de rue dans l'obscurité.
Ah fait nuit !
Il avance dans la ruelle pour arriver dans un quartier riche, cela lui rappelle vaguement lorsqu'il y habitait mais ne fit pas de rapprochement.
Il vit un couple passer, des riches se tenant le coude. Recemment mariés vu leur jeune âge et notre psychopate ne put s'empêcher de les regarder, oh désoler, de la regarder en penchant la tête sur le côté et avança machinalement dans leur direction. Lui au milieu de la chaussée, eux rentrent dans un petit salon de thé. Cela bloqua Calnipus parce que dans sa tête il pensait qu'ils continueraient leur marche dans la rue.
Crotte... peut pas faire mumuse avec eux...
Il rentra à son tour dans le salon, après tout il les embêtera lorsqu'ils sortiront de la salle.
L'ancien écrivain regarda tour à tour longuement dans les yeux chaque personne qui se trouvait là. Après s'être craqué le cou, il s'asseya. Le garçon arriva et lui demanda ce qu'il voulait.
Thé à la menthe s'il vous plait.
Lorsqu'il était normal, il aimait déjà ce thé et il ne l'avait pas oublié ; il n'avait pas d'argent mais ça c'était pas grâve.
Il vit un homme qui lisait le journal, si Calnipus avait perdu la raison, il savait toujours lire et lorsqu'il vit le gros titre : Interview de Ruyard Foster ce fut le drame.
Le malade s'élança brusquement dans la salle, prit des mains le journal, le déchira et le mit dans sa bouche. Tout cela sans se préocupper des autres personnes.


Dernière édition par Calnipus le Knucker le Mer 1 Fév - 14:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbMar 31 Jan - 16:21

    Le serveur lui avait apporté son Earl grey, que François huma longuement avant d’oser y tremper les lèvres. L’odeur de la bergamote était bien ce qu’il préférait dans ce thé, et il désirait garder le plus longtemps possible les effluves les plus fortes possibles. Puis il trempa sa cuillère dans la tasse, remua longuement pour bien homogénéiser tout le breuvage, puis lécha sa cuillère et porta la tasse à ses lèvres.

    Quand il reposa la tasse, un bruit vint le déconcentrer de sa lecture de l’Interview. Cela venait de l’entrée du café ; un homme arrivait, sans doute un noble, aux cheveux noirs, mais qui ne devait pas avoir toute sa tête. Ce dernier fit bruyamment craquer sa nuque, ce qui crispa légèrement François. Notre homme scruta ainsi du regard le nouvel arrivant jusqu’à ce qu’il s’installe enfin à une table, à une distance respectable de lui. François retourna à sa lecture.

    Alors qu’il était en train de noter mentalement les références du livre de Ruyard Foster, My Fight, qui devait sans aucun doute être très intéressant, l’étrange homme aux cheveux noirs se leva brusquement, et arracha le journal des mains de François pour le manger ensuite. Aucune parole ne fut prononcée, et François restait là, à observer le malade.

    *François… François… Allez, laisse-moi venir, je lui ferai voir à ce fou…
    *Hors de question Eliez… Nous ne sommes pas seuls… Laisse-moi jauger la situation d’abord.*

    Dans un râle, Eliez se tut, et François resta au contrôle du corps. Ce dernier regardait toujours l’homme étrange qui venait de faire cet acte incompréhensible, et osa enfin prendre la parole.

    « Monsieur… Puis-je seulement vous demander ce qu’il y a ? Êtes-vous souffrant ? »

    Puis, semblant reconnaître ce visage, qu’il avait dû entr’apercevoir quelques années ou mois auparavant, il reprit :

    « Et puis-je vous demander votre nom ? Votre visage m’est incroyablement familier… »

    François n’oubliait pas de sourire. Après tout, le sourire permettait de tout avoir, dans la vie. Les gens étaient plus aimables lorsque l’on souriait, et l’on parvenait sans gros problème à faire avouer le pire des secrets possibles…
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbMer 1 Fév - 7:49

Le silence planait sur la salle, certaine personnes étaient surprises, d'autres ne comprenaient pas ce qui venait de se passer et enfin la plupart n'osait bouger de peur de provoquer une nouvelle colère de l'individu habillé en noir. Celui-ci était figé, droit, les morceaux de journal dans sa bouche. S'il ne bougait plus c'était parce qu'il ne comprenait pas pourquoi tous le monde s'était tus alors qu'il était évident que s'était sa magnifique prestation qui en était la cause.
L'homme qui lisait le journal, maintenant en bouillie lui parla mais l'ancien noble n'assimila aucun sens à sa phrase pour la simple et bonne raison que ce qu'il entendait était : *crounch crounch crounch*.
Il recracha la boule blanche et l'on put entendre un soupir de dégout général dans la salle.
C'est pas bon le papier, au moins il a eu son compte.
L'homme lui demanda son nom, cela il le comprit.
Calnipus le Knucker, écrivain.
Inutile de vous dire que le dernier mot n'était plus vraiment approprié, la dernière fois qu'il a tenu un crayon c'était pour écrire des conneries sur un mur.
Il s'asseya sans demander l'autorisation en face de l'homme et lui tendit la main mais ne lui laissa pas le temps de la serrer car Calnipus eu encore une étrange réaction. Il venait de comprendre que le jounal était lu par lui, il ne voulait pas gèner quelqu'un enfin pas cet homme là et voilà qu'il l'avait importuné.
C'était... votre journal ?
Le fou effondra sa tête sur la table ce qui produisit un *boum* et il pleura, oui comme un enfant qui avait fait une bêtise. Ses paroles étaient entrecoupées de sanglots.
Il les a tué... Antoine ! T'étais un amis ! Robin, tu faisais bien à manger. Jean, tes fleurs étaient les plus belles. Lisa, sans toi ma demeure serait une porcherie !
La phrase qu'il prononça ensuite pouvait faire penser à des propos pédophiles.
Les enfants, vous étiez si gentils, je vous ai tout donné, vous m'avez tout donné surtout toi Jimmy, c'est ma faute !
Il s'interrompa brusquement, se releva pour regarder dans les yeux l'homme qui se trouvait en face de lui. Le psychopathe arborait un magnifique sourire.
Non, c'est sa faute et je lui ferais payer ça oui oui oui ! Je lui arracherait l'oeil comme il là déjà fait, je lui arracherai tout, même le coeur !
Beaucoup de personnes s'en allaient, sans demander leur reste, le garçon et le patron du salon observaient Calnipus la bouche grande ouverte.
Les yeux de l'ancien écrivain se plongèrent dans le vide, se plongèrent dans ses pensées désordonnées.
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbSam 4 Fév - 10:38

    *… Mouhahahahahahaha ! Il est encore plus dingo que toi, François ! Tu le sais, ça ? Allez, s’il-te-plaît, laisse-moi m’en occuper !*
    *Non, Eliez… Nous ne savons pas encore s’il nous est hostile…*
    *Oh, y’a pas à savoir s’il est hostile ou non ! Regarde-le ! Tu ferais œuvre d’utilité publique en le tuant ! Allez, juste un p’tit peu…*
    *Et s’il a un pouvoir inutile ? Je ne peux me permettre de tuer n’importe qui… S’il déteste autant Ruyard Foster, ce ne doit pas être pour rien…*

    L’homme s’appelait Calnipus le Knucker. C’était bien ce qu’il lui semblait, François le connaissait bien. C’était un noble, qui était reconnu pour sa grande classe, tout autant que sa chasteté. François, tout comme Raphael, se demandait comment il faisait, auparavant. Les plaisirs de la chairs étaient si doux… Mais jamais ils ne lui avaient posé la question, parce qu’ils étaient toujours entourés de gentes demoiselles, et entre parler à quelques succubes ou un vertueux, le choix était rapidement fait.

    Si l’homme en face de François n’avait répondu qu’à une seule des trois questions, notre noble avait compris de lui-même ce qu’il en retournait de son interlocuteur. Il avait sans doute eu un différend avec la Milice, et était devenu fou.

    Mais s’il avait eu ce différend, c’était parce qu’il était un possesseur… Et il avait alors un pouvoir qui pouvait intéresser François. Quoiqu’il en soit… François devait découvrir ce pouvoir. Soit pour le voler… Soit pour le détruire. Car il était le seul à avoir le droit d’avoir tous ces pouvoirs. Il était Dieu, non ?

    « Monsieur… Le Knucker. Vous haïssez sans doute la Milice ? Comme je vous comprends. Je les déteste aussi tout particulièrement… »

    François devait connaître ce pouvoir. Peu importait le nombre de mensonges qu’il pouvait proférer. La Milice, après tout, était une bonne chose ; et d’une certaine manière, il travaillait pour la Milice. Il but une gorgée de thé, sourit à Calnipus, et reposa la tasse. À l’intérieur, il ne restait plus que le vrac des feuilles de thé. Il sortit sa bourse, prit deux livres et les posa sur la table.

    « Mais que diriez-vous d’en parler à l’extérieur ? Vous savez, les murs ont des oreilles… »

    François souriait, mettant toujours en confiance son interlocuteur. À l’intérieur, Eliez jubilait. Il savait que dès que son homologue aurait réussi à extirper le secret de la bouche du Calnipus, il pourrait venir. Et Jürgen pourrait même être de la partie pour cette fois là…
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbDim 5 Fév - 12:10

Le regard de Calnipus était toujours absent mais ses oreilles étaient fonctionnelles ainsi que sa parole. Ainsi lorsque le noble en face de lui qui affichait un sourire que le fou qualifiait de niait, lui proposa de sortir, il accepta et se leva immédiatement, s'avança vers le garçon du salon qui n'avait pas bougé, lui prit la tasse de thé à la menthe qui lui était destinée sur le plateau, but d'un trait le breuvage en se brulant la gorge et lâcha une phrase.
On y va ?
Le fou n'avait aucune idée de quoi allait lui parler le noble. Il s'en fichait, de toute façon il n'avait rien à faire pour le moment et le couple qu'il avait suivit était partit depuis longtemps.
Sans vérifier si l'autre le suivait, il sortit du salon, cela fut un soulagement pour les employés qui s'affairèrent à tout remettre en place.
Calnipus arriva sur le trottoir. Ses yeux tournés vers la pleine lune étaient remplis d'admirations, lui n'avait pas besoin d'elle pour se transformer en loup. Il eut un rictus et ferma les yeux, le vent doux était agréable et il ne pensa plus à rien ou plutôt il essaya. Quelques souvenirs de son ancienne vie se projetèrent comme une image de cinéma sur son cerveau déréglé et une larmes coula sur sa joue. Il regrettait le temps où il était aimé des gens, où il n'était ni un fou, ni un violeur, ni un tueur. Mais cela il n'y pouvait rien. le nouveau Calnipus gagnait sur l'ancien et voilà déjà ses yeux remplis de folie s'ouvrir pour regarder si le noble l'avait suivit.
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbDim 5 Fév - 14:36

    François sourit. Ce noble avait accepté sans attendre de sortir afin de lui parler. Mais il n’était pas la meilleure personnalité pour soutirer des informations de cette victime. Il devait faire appel à quelqu’un d’autre.

    *Oh oui ! Oh oui ! Moi ! Moi moi moi moi moi ! Je meurs d’envie de le découper en petits morceaux, François… Il me tarde tellement, je veux lui faire ce qu’il a fait du journal !*
    *Calme-toi, Eliez… Nous ne savons toujours pas quel pouvoir il a… Nous devons être patients…*
    *Oh, mais la patience est inutile ! Personne ne traîne dans les rues à cette heure-là ! Nous pouvons le tuer tout de suite !*
    *Non. C’est Jürgen le plus à même de jauger la situation.*
    *François ! Tu ne peux pas me faire ça ! Pas à moi !*
    *Merci François. Désolé Eliez. Je tâcherai de faire vite.*

    Jürgen se leva, et il s’obligea à sourire. François avait habitué l’homme à une figure souriante, et s’il changeait d’humeur, son interlocuteur le verrait instantanément. Il détestait sourire ; pour lui, ce n’était pas une humeur qui lui allait. Il sorti du café, et rejoignit l’étrange homme.
    Ce dernier regardait la lune, avec une certaine admiration. Jürgen leva la tête, afin de voir ce qui prenait autant l’attention de sa proie, et lorsqu’il vit l’astre lunaire, il rebaissa automatiquement les yeux. Il n’aimait pas non plus la lune, qui pouvait détruire un plan parfait rien qu’à cause d’une ombre impromptue. Il se tourna vers Calnipus.

    « Monsieur le Knucker, vous avez sans doute de bonnes raisons de détester la Milice. Puis-je connaître vos motivations ? Je suis friand d’histoires macabres et tristes… »

    Jürgen avait essayé d’être le plus poli possible. Ce n’était pas vraiment sa spécialité de parler, mais dans ce cas, il n’y avait que lui qui pouvait mener à l’hallali ce noble, qui, en plus d’être potentiellement dangereux, pouvait avoir un pouvoir très intéressant. L’allemand savait également que le noble ne pouvait lui échapper, car les pouvoirs qu’ils possédaient, lui et toutes ses personnalités, restaient la meilleure arme qui soit.

    « Si je puis vous rassurer, avec moi, votre secret sera bien gardé. Après tout, nous sommes dans le même bateau, vous et moi. »

    C’était faux. La milice ne savait même pas qu’il était possesseur. Elle ne savait même pas qu’un homme pouvait posséder plusieurs pouvoirs. Et quand bien même elle le savait, Jürgen pourrait se protéger indéfiniment, grâce à ses pouvoirs et ses multiples identités. Jamais la milice ne pourrait le retrouver ; mais lui y parviendrait.
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbMer 8 Fév - 7:30

Le noble l'avait bien suivit et il affichait toujours ce sourire idiot. Qu'importe, il ne s'était pas enfuit comme font la plupart des gens à son approche. Ce fut au tour de Calnipus d'afficher un rictus mais lui était remplit de malice et dans sa tête vinrent au monde quelques mauvaises idées. La rue était déserte, l'incident du salon n'avait pas donné l'envie à ses précédents occupants de rester dans ce quartier.
Le noble lui demanda alors pourquoi il détestait la milice. Les pensées de Calnipus se bousculèrent immédiatement comme ferait l'eau des toilettes lorsque l'on appuis sur le bouton. Ses lèvres souriantes se crispèrent pour laisser voir ses dents serrées et ses yeux rougir comme le ferait une bête sauvage. Il se reteint tout de même de crier car l'envie était immense. Il lâcha alors des brides de mot distincts et d'autres larmes coulèrent de se yeux.
Il a... tué mes amis... détruit mon centre.... détruit ma vie !
Là se fut trop, il cria vers la lune et replongea son regard dans celui du noble.
Je te hais... Ruyard... Fauster !
Prononcer ce nom lui brulait la gorge, il tomba à genou, les mains sur les pavés qu'il avait compter quelques minutes auparavant.
Il m'a tout pris !
Il se calma un peu, surtout pour se demander si l'on se trouvait sur un bateau, apparemment ce n'était pas le cas mais c'était ce que disait l'homme en face de lui.
Sa main droite le démangeait, lui seul savait pourquoi mais inconsciemment. Son pouvoir ne demandait qu'a être réveillé mais il n'était pas assez furax.
Ses yeux se plongèrent une fois de plus dans le vide, il était vite déconnecté de la réalité. C'était dans ces moment là que certains souvenirs revenait.
Il se rappela d'un homme qu'il avait vu dans son centre pour les plus démunis. un blond d'origine Suisse qui vivait dans les quartiers moyens et qui assurait le rôle de veilleur de nuit dans les rues des prostituées afin de prévenir l'arrivé possible de Jack l’Éventreur. il s'appelait Sam, dieux sait ce qu'il lui est arrivé, il s'était mis en tête de tuer Jack.
Cet histoire d'assassin était un conte pour enfants à côté des actes de Calnipus mais ils étaient moins médiatisés.
Calnipus leva les yeux vers le noble pour scruter son regard, il ne voyait que deux points noirs au milieu.
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbVen 17 Fév - 13:58

    Calnipus, en face de Jürgen, pleurait, voire hurlait pour son centre détruit. Des souvenirs revenaient à notre noble ; en effet, il se rappelait avoir entendu parler d’un centre pour les plus démunis qui s’était créé à Londres. Mais c’était il y a bien trois ans, et il se passait tellement de choses dans la vie de Jürgen, ainsi que de ses homologues, qu’il ne pouvait se rappeler en détails de tout. Mais maintenant que ce souvenir revenait, d’autres refaisaient surface à leur tour, et il se rappelait alors que Ruyard Foster, le grand Faust, avait fait une descente au centre il y avait deux ou trois ans, avait fait fermé l’édifice, et avait tenté d’arrêter le propriétaire ainsi que ses domestiques. Pour une raison inconnue, car les journaux avaient fait le silence sur cette affaire, le noble déchu était parvenu à échapper aux griffes de la milice ; et l’on en avait plus entendu parler, bien que tout le monde sut qu’il était encore en vie. L’intérêt de Jürgen pour son interlocuteur grandit alors : quel que soit le pouvoir de Knucker, il devait être assez puissant pour empêcher le grand Faust de le capturer. La seule chose restante à faire était de savoir quel était le pouvoir en question.

    « Je sais ce que vous ressentez. Voyez-vous, j’avais moi aussi des amis, de la famille qui furent détruit par ce… Ce monstre. Je me suis toujours caché, ils ne m’ont jamais découvert le moindre pouvoir ; c’est ainsi que j’ai réussi à rester en vie. »

    Jürgen émit une petite pause, espérant toucher son interlocuteur. Il prit une grande inspiration, et tenta de faire passer un sanglot étouffé dans cette inspiration. Il n’avait jamais le moindre sentiment, mais comptait sur ses talents de comédiens afin de toucher Calnipus. Il devait connaître le pouvoir de cet homme. Puis le tuer ; c’était dans l’ordre des choses. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas tué…

    « Calnipus le Knucker… Je connais ce nom. Feriez-vous partie de ces rares personnes qui auraient échappé à la Milice grâce à leur pouvoir ? Comment y êtes-vous parvenu ? »

    Jürgen remarque un spasme dans la main droite de l’ancien écrivain. Comme si elle le démangeait. L’allemand sourit : cela devait être ici que sa pierre était cachée. Cela le rassurait grandement, car la main était un endroit dont on pouvait facilement arracher la pierre. Pour la première pierre qu’il avait eu à arracher, il avait dû chercher le minéral sur le cou de sa victime, et il avait gardé un très mauvais souvenir de la mare de sang qui s’était formée, et qui avait taché ses vêtements. Le sang était quelque chose qui énervait notre noble au plus haut point : non seulement, l’odeur après un meurtre restait autour de lui pendant quelques heures, et de plus, le nettoyage d’une simple tache de sang relevait de l’exploit.

    « Et puis… Il y a une chose qu’il n’a pas réussi à vous prendre. Votre vie. »

    Faust, non. Mais notre noble réussirait là où Faust avait échoué. Le temps était compté pour Calnipus le Knucker. Et Jürgen, au fond de lui, lui souhaitait d’apprécier cet instant, car il serait le dernier.
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbMer 22 Fév - 12:18

Le noble lui parlait, aucun des mots que Calnipus entendait n'étaient compris, cependant son inconscient lui, avait saisit le sens des mots de son interlocuteur. Lorsque je parle de son inconscient, c'est de l'ancien Calnipus qui percevait quelque chose de pas normal dans les propos de l'autre gugusse. Malheureusement c'était toujours le Calnipus fou qui l'emportait sur l'autre.
Le psychopathe afficha un sourire, l'idée qu'il était l'un de ceux qui avait pu réchappé à Faust lui plu.

Non... il ne m'a pas eu... il ne s'attendait pas à ce que j'utilise mon pouvoir... hé hé hé...

Calnipus ne fit pas attention à la révélation de l’existence de sa pierre. C'était une chose qu'il avait oublié de dissimuler. Voilà maintenant qu'il enleva son gant droit et le mit dans la poche de sa veste. Il regarda sa paume de main sans faire attention à l'autre qui devait sûrement le regarder fixement. Il lécha sa main comme le ferait un chien, on aurait pu croire qu'il voulait enlever sa pierre avec la langue mais évidement... c'était inutile.

Vous... vous avez tord "Mister"... il m'a prit ma vie... voyez ce que je suis aujourd'hui, je suis un fou...

C'était l'ancien Calnipus qui parlait, puis il laissa sa place à l'autre.

Il ne me reste plus qu'une chose... c'est cette pierre, ma vengeance !
Vous voulez savoir comment j'ai fait pour me libérer de ses griffes ? Comment j'ai échappé de l'antre de Ruyard Fauster ?


Le corps de Calnipus tremblait incroyablement, de la bave coulait de sa bouche, ses yeux virevoltaient dans ses orbites, le fou ricanait comme un imbécile. Il se tenait à quatre pattes. Il répéta sa question plus fort cette fois là.

Vous voulez savoir comment j'ai fait !?!

Le plus viles pensées passèrent dans la tête du malade, sa vue s'était brouillé considérablement, seule une silhouette floue constituait le noble en face de lui.
On pouvait entendre les volets se fermer, le voisinage sentait que cela pouvait dégénérer.

Je... peux... me transformer en... EN LOUUUUUUUUUUUUUP !!!

Sa phrase se termina dans un hurlement, ses membre se couvrirent de poils noirs, ses muscles presque inexistants s'élargirent, ses crocs s'agrandirent et voilà que sa silhouette humaine prenait celle d'un énorme loup. Ses habits se déchirèrent à cause du volume croissant de Calnipus.
Ses yeux se fixèrent sur le noble, ses yeux ne voyait là qu'un casse croute.
L'ancien Calnipus ne put que lâcher un soupir pour repartir dans le néant.

Partez...
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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbLun 27 Fév - 12:45

    L’homme en face de Jürgen semblait perdre peu à peu le peu de raison qu’il lui restait. La haine qu’il portait envers le chef de la Milice le faisait perdre sa conscience, et finalement tombait dans le piège de notre Allemand. Un sourire machiavélique se dessina sur les lèvres de notre noble ; et il se préparait mentalement à peut-être faire usage de son pouvoir. Il n’aimait guère l’utiliser : la fréquence trop faible de l’utilisation de ses pouvoirs pouvait l’empêcher de s’en servir au moment où il en aurait réellement besoin ; et, de plus, la douleur qu’il engendrait sur ses victimes lui était administrée également. Il avait, heureusement, une meilleure résistance à la douleur que les autres, mais préférait s’abstenir tout de même. C’était dans ces cas-là qu’Eliez était tout indiqué, grâce à ses fouets d’hémoglobine. Mais tant qu’il ne connaissait pas vraiment le pouvoir du noble, il ne ferait rien.

    Soudain, un cri s’échappa de son interlocuteur ; et dans un râle, il hurla le nom de son pouvoir. Aussitôt, de longs poils se mirent à pousser, et Jürgen se trouva face à un loup, démesurément grand et l’air vindicatif. Jürgen se mit à réfléchir : aucune des quatre personnalités qu’il possédait n’avait de pouvoir de métamorphose ; mais était-ce vraiment un pouvoir désiré ? Il observa la bête, qui semblait perdre toute humanité à mesure que les secondes passaient. Un loup… Un animal qui avait énormément de qualités, et qui savait se faire discret. Mais entre les griffes d’un fou, qui sait ce qu’il pouvait advenir des victimes ? Jürgen hésitait franchement. Fallait-il le détruire, pour récupérer son pouvoir, ou fallait-il le laisser en vie, afin qu’il fasse office de couverture pour les futurs meurtres qu’il commettait ? Pour un homme aussi discret que lui, une victime était de bon ton. Et il serait le parfait bouc-émissaire – ou plutôt loup-émissaire – de ses forfaits.

    « En loup… Voilà un pouvoir très intéressant. J’aimerai vous l’arracher, comme je l’ai fait avec tant d’autres. Mais j’ai d’autres desseins pour vous. »

    Jürgen ne s’imaginait pas que le loup puisse comprendre ses paroles, mais dans le doute, il préférait tenter de calmer la bête féroce.

    « J’aimerai conclure un petit arrangement avec vous. Vous pouvez vous estimer très fier, ce n’est pas à tout le monde que je fais l’honneur de vivre. »

    Il ménageait son effet, tout en se préparant mentalement : il devait, si besoin était, changer de personnalité pour laisser libre champ à Eliez, car lui seul avait un pouvoir qui pourrait contenir l’animal. Et Raphael pouvait contrôler les humains, certes, mais il n’avait jamais essayé avec les animaux ; et il ne gâcherait certainement pas son unique pouvoir pour les quarante-huit heures à venir pour un essai qui pourrait ne pas être concluant. A l'intérieur, Eliez trépignait, et souhaitait réellement que le loup leur sautât dessus : il voulait se dégourdir les jambes, et torturer cet homme qui avait eut l'impudence de détruire leur journal.

    « J’aimerai que vous détruisiez le plus de monde possible. »
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Calnipus le Knucker

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MessageSujet: Re: Deux heures à tuer Deux heures à tuer Horloge042xbVen 9 Mar - 21:01

La rage de Calnipus ne faisait que croitre, de plus François mentionna qu'il pouvait arracher les pierres. Par réflexe, le loup recula sa patte droite mais resta la gueule ouverte laissant paraître toutes ses dents.

Non... tu ne me l'arrachera pas, sinon je ne suis plus rien.

Cela pouvait paraître maladroit de mentionner cette peur de perdre sa pierre, cela pouvait montrer une faiblesse au noble qui ne paraissait pas apeuré par la bête.
Cette indifférence fut perçu par le canidé et le Calnipus fou raisonna tout de même.

Il ne bouge pas le steak ? Il doit avoir une pierre lui aussi... sûrement dangereuse.

Le monstre se contenta de grogner, il ne voulait pas attaquer, du moins pas maintenant. De plus le noble lui proposa un marcher ; celui d'avoir la permission de tuer. Ce qui intrigua le loup qui avait encore une dose de logique, c'est ce que pouvait apporter le massacre d'innocents à ce François. Sa rage s'était un peu apaisé grâce à la réflexion mais il était toujours tout de même dans un état de folie. La bave formait une flaque sous sa gueule.
Sans savoir pourquoi, le loup avançait vers l'autre.

Aidez moi...

L'ancien Calnipus tendait de faire apparition, s'il ne pu revenir et être un gentil chien chien il reprit sa forme humaine.
Si autrefois ses habits se déchiraient avec la métamorphose, ici le pelage reprirent la teinte du smoking habituelle. Sa maladie n'avait pas apporté que des désavantages.

Cette proposition est alléchante... pourquoi voudriez vous que je fasse cela ?

Ses muscle se gonflèrent encore et le loup fut de nouveau devant le noble, Calnipus changeait à intervalle régulier son apparence.

Lucide pour écouter François, Fou pour tuer.
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